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No Live - épisode I, II, III, IV & V

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Auteur Message
Aniéla
23 mars 2009, 18:43
Membre enregistré #300
Inscrit(e) le: 05 juin 2008, 13:01
Messages: 53
Mais que fait la SPA ?
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Nowwhat
23 mars 2009, 20:13
Membre enregistré #59
Inscrit(e) le: 20 octobre 2006, 14:11
Messages: 2918

NOLIFE


Episode 3 : « Je ni... nja la Police ! »


« Hum... ah oui... heu... en effet... (m**** le revoilà !)
- Ben oui on m'a viré, vous auriez pas un autre job ? répondit Bernard.
- Dans l'armée ça recrute tout le temps vous savez...
- Oui mais je veux pas, là dedans c'est tous des nolifes de Counter Strike.
- Hum... ah oui... euh... en effet... (je lui offre la voie bac -2 alors ?). Sinon vous pouvez toujours essayer la police. » conclut l'intervenant de l'ANPE.


Voilà, c'était dit. Bernard marchait allégrement vers son nouvel emploi, un poste de police de proximité qui, comme son nom ne l'indique pas, n'est pas la porte à côté. En général ça se trouve dans une espèce de no man's land tout au centre et autour des tours délabrées qui servent de bunkers aux rebelles et là-bas on ne trouve pas de kéké, mais plutôt des momo. Aller travailler là en aurait refroidi plus d'un, tant au sens propre que figuré, mais ce n'était pas le cas de Bernard ; en effet notre homme était un battant, un courageux, il avait affronté tous les réseaux défias de la planète en oeuvrant notamment pour la police d'Elwynn, la milice du peuple de la Marche de l'Ouest et même sur le rivage nord du Marécage d'Âprefange. Bref ce n'était pas le genre de boulot qui lui faisait peur et comme il n'avait pas trop le choix, ben oui sans travail plus de Catherine donc plus de WoW, il était prêt à tout même aux pires folies.


C'est ainsi qu'il entra dans un commissariat de quartier, apparemment tout était calme, cependant il ne faut pas s'y fier car les criminels préfèrent agir dans l'ombre de la nuit, et un commissariat trop calme, eh bien c'est comme le calme avant la tempête, il y a toujours un moment où ça va péter : un peu comme Gazan quand il se prend un trait de l'ombre dans l'auberge d'Orgrimmar. Il fut accueilli dans le bureau du commissaire, Bernard pas Gazan, et suite à un entretien d'une trentaine de minutes celui-ci fut accepté dans les rangs de la police de proximité. Il n'est pas fou ce commissaire, ce n'est pas tous les jours qu'un noob arrive de sa forêt d'Elwynn pour se faire oneshot, alors quand ça passe on prend. D'abord histoire de ne pas le faire fuir le Commissaire Dughan (où j'ai déjà vu ce nom ?) le plaça à la paperasse, enregistrement des plaintes, demandes de matériel, apport de café à l'Adjoint Rainer (il m'est familier celui là aussi), bref pas quelque chose de grandement passionnant.


« Raaah ! C'qu'on s'fait ch*** ici !
- Eh te plains pas, ça pourrait être pire, lui répondit un collègue avec un peu d'expérience qui répondait au nom de Roger.
- Ouais, mais quand même c'est barbant, nom d'un boudin de Thelsamar !
- Oh nous avons un nolife de plus dans les rangs ? Un WoW-addicted !
- Comment ça, vous aussi vous êtes là à cause de votre addiction à WoW ?
- Nan, ici on est tous des fans de GuildWars. En fait c'est le seul boulot qu'on a trouvé pour revenir à la vie réelle, sinon nos dames disaient que si on travaillait pas elles ficheraient le camp et qu'il n'y aurait personne pour payer notre abonnement à G...
- Heeein ? Il y a un abonnement à GuildWars maintenant? Attends déjà que c'est pourri (par rapport à WoW bien sûr ^^) alors si en plus il fallait payer... Y a jamais eu d'abonnement pour GuildWars !
- Mais... alors... on... on s'est fait..., sanglota Roger.
- Vous vous êtes fait violer par vos nanas les gars ! » termina Bernard.


C'est alors que le collègue de Roger partit en courant à la poursuite de tous ses autres collègues en leur apportant la bonne nouvelle : pas la peine de risquer sa vie chaque jour que Dieu fait pour pouvoir être un nolife de GW. Notre héros se demanda où il était tombé, il savait que les flics n'étaient pas réputés pour leurs hautes études mais quand même de là à ne pas remarquer qu'un jeu était gratuit, c'était grave. Il en était persuadé désormais : les joueurs de WoW sont plus intelligents que ceux de GW, ils paient et en échange eux au moins ils ont un service de qualité, c'est vrai quoi quand il y a une maintenance de 3 heures à 11 heures le mercredi, la maintenance ne dépasse jamais le créneau horaire ! Eh non ! Blizzard vous laisse de glace sur ce coup là, avouez.


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Agréé par la HALDE (Haute Association de Lutte contre les DEshérités)

 

Fin du PUB.

 

Suite à la désertion de bon nombre des policiers, le Commissaire Dughan se retrouva à cours de personnes à envoyer en patrouille, si bien qu'il se retrouva forcé de demander à Bernard d'effectuer pour lui une mission : un dangereux dealer se cachait dans la cité et il se devait de le retrouver sans attirer l'attention... pas facile dans une kangoo blanche écussonnée aux armes de la police et dans cet uniforme bleu, mais Bernard ferait avec car déjà dans WoW certaines armures portaient vraiment à la dérision kikoololesque. « Vous en faites pas chef, je vais vous le retrouver moi ce déshérité de mes deux ! » C'est ainsi qu'il partit sans monture, monter un kodo il pouvait mais pas une de ces affreuses machines gobelines nommées voitures. Il ne fit pas deux pas dans la cité qu'il aperçut un loubard en train de crocheter une serrure de voiture.


« Eh toi là-bas ! Qu'est-ce que tu fous avec cette bagnole ?
- Oh un keufli ! Voilà une occasion d'utiliser cette lame fraîchement aiguisée ! répondit la racaille de service en sortant son surin d'endurance du papillon. Je vois que ces idiots du commissariat nous ont envoyé de la chair fraîche.
- Quoi ? Un défias ! Tu vas crever sale raclure ! »


Bernard sortit sans hésiter son flingue et commença à tirer une balle dans le genou de la racaille innocente, ben ouais j'ai rien fait m'sieur ! Mais Bernard ne fit pas de sentiment, il savait qu'il allait fuir dans un moment de panique et aggroter ses petits copains du quartier.
« Au secours, y a un fonbou de schmidt qui s'prend pour Robocop ! Yaaaarg ! » Un instant après il vit arriver un autre délinquant armé de cinq pitbulls qu'il lâcha sur le pauvre flic qui ne faisait que son boulot. « Ah ben zut, il y a la Croisade Ecarlate ici aussi ? Ils m'on envoyé le maître-chien Locksey, mais s'ils s'imaginent que ça me fait peur... » Bernard continua son carnage en abattant les chiens successivement, me demandez pas comment il fait pour recharger aussi vite qu'un chassou : il a plus de mille munitions dans sa giberne. Puis pour finir il cribla de balles le pauvre maître-chien. « Eh ben, pour un élite il était pas vraiment balèze. » Mais c'est alors que les choses se compliquèrent pour Bernard, une horde de loubards se ruaient sur lui, ils étaient bien une cinquantaine... C'était pas Locksey qu'il venait de tuer mais plutôt Hérode. Cependant au cœur de la panique qui s'emparait de lui il aperçut un de ses assaillants qui courait vers lui en commençant à réciter : « J'ai composé un petit poème pour Bernard... » Réagissant, l'intéressé se demanda comment celui-là faisait pour connaître son nom, une seule personne pouvait faire un truc pareil en débitant un poème « Le Messager défias ! » Notre héros vida alors son chargeur sur l'intéressé, qui était quand même le but de sa mission, et avant de sombrer sous les coups de barres de fer et de chaînes de vélo il cria : « Pour Anduiiiiiiiiiiin !!! » ... ah... [censored] d'aggro... puis le noir complet.


« Bernard ? ... Bernaaard ? On se réveille ?
- Hein ? Où suis-je ? demanda le blessé de guerre en émergeant, la tête lui faisant un mal de chien et chacun de ses muscles contusionnés.
- Vous êtes à l'hôpital cher confrère, lui répondit une voix glacée.
- Bizarre, je viens de faire un rêve avec un ange obèse qui me prenait pour un certain Kaelsor, où j'ai pu aller chercher ça ?
- Revenez un peu sur terre... je ne vais pas vous laisser le temps de récupérer, continua avec un rire sardonique le Commissaire Dughan. Tout d'abord je vais vous féliciter, nous avons grâce à vous attrapé le dealer que je vous avais envoyé chercher, du moins ce qu'il en reste, il est trois étages en dessous de vous à la morgue. Maintenant venons en aux choses sérieuses... Vous avez tué la bagatelle de 12 personnes dont 3 enfants et leur mère qui revenaient de l'école du quartier, vous avez recouvert le sol des rues du quartier et refait la peinture des immeubles voisins, ça tombe bien ils en avaient besoin... et surtout maintenant grâce à vous notre réputation n'est plus à faire. Le préfet a déjà obtenu ma mutation en Guyane.
- Ah félicitations ! répondit l'abruti qui n'avait toujours pas compris.
- Précisément on m'a muté au Diable où on me charge de reconstruire le bagne et j'en serai le premier résident pour un bon bout de temps...
- Euh... et moi ? J'ai rien eu ? Même pas une médaille ? Franchement ce gosse d'Anduin c'est un rat.
- Parlez un peu mieux de notre président je vous prie... Si vous n'allez pas en taule, c'est parce que vous êtes un bleu et que je n'aurais pas dû vous envoyer
- Merci de votre sollicitude monsieur.
- Et j'oubliais... vous êtes viré !
- Ah non ! Pas déjà ? C'est mon deuxième job en trois épisodes déjà... Catherine va me tuer... »


Fin de l'épisode 3

 

Mais v'là-t-y pas qu'on arrive déjà à la fin de l'épisode et tant de questions restent en suspens : Préconisez-vous le kärcher ou le taser contre les défias ? Sarkozy se rapproche-t-il plus d'Anduin ou d'Arthas ? Avec tous ces préjugés l'auteur votera-t-il FN ou MNR en 2012 ?


Vous saurez tout ça en lisant le prochain épisode de Nolife IV : Raid sur la Croisée.

 

 



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Temax
14 octobre 2009, 10:15
Membre enregistré #469
Inscrit(e) le: 18 septembre 2009, 14:04
Messages: 1230

En me promenant lors de ma pause sur le forum, je viens de tomber sur ce texte de Nono.

 

 

Il est excellent ! J'ai été mort de rire durant toute la lecture.

 

 

 

Nono ! La suite ! La suite !

 

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Nowwhat
15 octobre 2009, 08:05
Membre enregistré #59
Inscrit(e) le: 20 octobre 2006, 14:11
Messages: 2918

NOLIFE

Episode 4 : Raid sur la Croisée

Ce soir-là à la télévision :
« Bonsoir mesdames, bonsoir messieurs, encore merci d’avoir assisté à ce numéro spécial de 30 millions d’amis avec le soutien de l’association Brigitte Bardot (sponsor Kleenex). Nous vous remontrons encore une fois ces images insoutenables de cette pauvre petite grenouille abandonnée par son abominable maître Kévin, 12 ans ; la pauvre bête si mignonne (sponsor Kleenex) comme vous le voyez s’est fait greffer un aileron en carton-pâte dans le dos et des lames de rasoir à la place des dents, ainsi que des tiges de métal dans les os, écoutez encore le cri d’effroi de cette pauvre bête agonisante - ah mrglrglrgl…- (sponsor Kleenex). Il faut combattre tous ces monstres au jour le jour et pour cela aidez les associations qui luttent contre le fléau de la vivisection, c’est pour cela que votre argent nous intéresse (sponsor Crédit Lyonnais). Encore bonsoir, c’était Jacques Pradel à l’antenne. »

Dans le logis que nous connaissons, Catherine pleurait à chaudes larmes devant ce spectacle abominable en vidant des paquets de Kleenex. « La pauvre petite bête, c’est vraiment horrible, elle avait l’air si mignonne… Et il ne lui donnait même pas ses céréales Morlic !» De son côté Bernard n’osait pas trop parler comme il se trouvait être le responsable de cette boucherie, en plus pendant que Cathie pensait à ça elle oubliait que Bernard avait encore perdu son emploi aussi essaya-t-il de rester dans le sujet en lançant à la cantonade : « Mais quand même, pourquoi Pradel a parlé de fléau de la vivisection, quel noob ! C’est le Fléau de Lordaeron qu’il faut dire, tout le monde sait ça ! » Catherine le regarda alors avec un regard médusé encore embué de larmes et répondit : « Mais tu n’as vraiment pas de cœur ! » Et elle se remit à chialer.

Finalement Bernard préféra laisser tomber le sujet, il se dit qu’avec sa gaucherie coutumière il finirait par redémarrer une engueulade avec sa douce comme ce fut le cas lorsqu’il lui annonça qu’on l’avait viré de la police. Heureusement pour lui il avait réussi à retrouver un emploi à la Croisée. C’est alors que Cathie encore en colère lui avait demandé :

« La Croisée ? Mais c’est quoi encore ces conneries ?
- Ben c’est un magasin à la Croisée qui vend un peu de tout, comme un gars ‘fournitures générales’ ou ‘fournitures d’artisanat’, c’est simple non ?
- Mais c’est quoi cette connerie de Croisée ?
- Ben c’est un lieu, dans les Tarides en général, où toutes les routes se croisent ce qui fait qu’il y a toujours plein de monde et surtout des cons qui viennent te casser la gueule. Mais bon à cette Croisée là il parait qu’ils se battent à coup caddie et de klaxons de bagnole, bizarre.
- Un lieu où des routes se croisent… plein de monde… beaucoup de cons… Tu es sur que ça s’appelle la Croisée ?
- Mais oui, tu me prends vraiment pour un blaireau ou quoi ?
- C’était pas plutôt Carrefour des fois ?
- Attends… Mais si, c’est ça, sauf que la Croisée fait quand même plus style que Carrefour, avoue. »

La dispute en était restée là et notre blaireau partit se coucher afin d’être prêt pour son premier jour de dur labeur, eh oui chez Carrefour on rigole pas, on positive !

Son patron l’avait collé là où on avait besoin de lui, c'est-à-dire sans doute pas l’endroit le plus approprié pour un nolife en reconversion, on l’avait placé à la boucherie et à la fromagerie. Cependant c’était surtout côté charcuterie qu’on requerrait ses services, les pauvres n’allaient pas être déçus par leur recrue… dès le début de la matinée il fit une bourde. Je vous raconte : une fatma était venue acheter de quoi manger pour toute sa smala avec ses maigres revenus et arriva devant Bernard qui gueulait à tue-tête :

« Pas cher, pas cher le boudin ! Arrivé tout droit de Thelsamar ! Il n’est pas cher mon boudin !
- Excuse-moi jeune homme, commença la fatma dans son maigre français ici reconstitué par ma brillante équipe de traducteurs, tu as dit votre boudin il est cascher ? Tu as halal aussi ?
- Vous savez cascher et halal c’est relativement la même chose, et c’est pas cher que j’ai dit, pas cascher, vous trompez pas.
- Pourtant il vient de Tel-Samat à côté de Tel-Aviv que tu as dit.
- Mais non Thelsamar, andouille !
- Je pas compris. Y a pas de porc dedans au moins ?
- Bien sur que non, les vrais boudins de Thelsamar sont faits avec de la viande d’ours et de l’ichor d’araignée des forêts, le tout dans un boyau de sanglier. Mais y a pas de cochon et y a pas de lézard non plus.
- D’accord, je t’en prends pour toute la famille ! »

Sa collègue lui fit remarquer qu’il était étrange qu’une femme maghrébine et de toute évidence musulmane lui ait acheté le must de l’interdit religieux : du cochon et que du sang. Mais Bernard lui fit remarquer qu’avec la mondialisation on n’était plus sur de rien et qu’on était déjà colonisé par les Turcs et leurs kebabs d’araignée kaldorei ou de loup. Sa collègue lui passa cela, mettant ça sur le compte d’une atypie socio-intellectuelle du cerveau de Bernard (la propension que chacun a à être un blaireau, quoi), ce qui arrive à tout le monde à un moment ou un autre. Cependant des erreurs se répétèrent au fur et à mesure des jours, rapidement il fit passer de la bonne pancetta pour de la viande d’ours fumée et même la terrine de campagne pour de la terrine de sabot-fourchu. Il s’était d’ailleurs perdu en conjectures pour expliquer aux clients ce qu’était un sabot fourchu : ben en fait c’est comme un bison géant qui ressemble à Appa dans ‘Avatar, le dernier maître de l’air’ mais la queue de castor en moins. Curieusement la clientèle avait préféré s’éloigner tandis que Bernard persistait à dire que les gens manquaient de culture et ne s’intéressaient plus qu’au secret de Jean-Norbert de Secret Story (d’ailleurs trouverez-vous son secret ?). Mais le clou du spectacle vint lorsqu’un couple de personnes âgées avait demandé le plat du jour, un délicieux goulasch mitonné avec amour par le chef. Bernard avait avancé :

« Comment ? Ça du goulasch ? Ne rigolez pas voyons, c’est du brouet de rat fait avec de vrais rats de Bael Modan comme les orcs vous apprennent à le faire.
- Du rat ? Mais c’est horrible, il faut demander une inspection sanitaire tout de suite, avait répondu la vieille chevrotante.
- N’en faîtes pas un drame, ça vous rappellera la guerre, les souvenirs de l’enfance…
- Ta gueule, p’tit con ! cracha le petit vieux. Attends voir que je retrouve ma rosalie, je vais te refaire un sourire qu’on n’a pas vu depuis que j’ai fait l’Algérie, mais quand je suis arrivé il m’ont dit que c’était fini. J’ai vraiment pas eu de pot, moi qui étais suicidaire ! (euh… je m’égare, désolé !) »

 

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KitKat Sporelin, le plus délikat des en-kat en kit.
(Maintenant vous connaissez grâce à moi l’origine du mot KitKat, Kit parce que c’est en kit et Kat parce que c’est pour le pet, euh vous avez compris ?)
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Le petit vieux avait été emmené par la grand-mère qui tentait de le calmer mais on continuait d’entendre des cris du genre : « Aux chiottes la jeunesse ! Quand je pense que j’ai fait la guerre pour eux ! Après ça gueule contre nos retraites ! Ils auraient bien besoin du STO ! » Bernard se demanda encore ce qu’il avait pu dire, lui aussi avait fait la guerre dans la Vallée d’Alterac, le Bassin d’Arathi ou le Goulet des Chanteguerres ; et il s’est fait oneshot plus d’une fois à la Croisée aussi. Décidément les petits vieux n’étaient plus ce qu’ils étaient. Toutefois ce fut suffisant pour que notre nolife préféré passe à la fromagerie, mais étant ce qu’il est, il n’était pas dit que cela y changerait quelque chose… Voyons voir ce qu’il en est.

« Bonjour monsieur, vendriez-vous du Caprice des Dieux à la découpe ?
- Caprice des Dieux ? Qu’entendez-vous par là ?
- Ben du Caprice des Dieux, voyons. Euh… ah oui j’ai oublié bien sur : du Caprice des Dieux©™ s’il vous plait.
- Vous voulez sans doute parler du Caprice des Nains, ce fromage est réputé dans tout Khaz Modan, un excellent choix mais nous n’en avons pas à la découpe.
- Mais pourquoi ?
- Parce que les nains frappent au marteau et ne coupent pas à la hache, je suppose… sans doute un caprice des nains. »

Avec ça le pauvre client n’était pas rendu, et il ne fut pas le seul naturellement à tomber sur les décalages culturels du pauvre Bernard. Il y eut une personne qui demanda du Brie de Melun, du bien fait tout marron qui fond bien dans la bouche malgré sa force, mais notre ahuri lui présenta un délicieux Bleu des Causses prétextant que c’était du véritable Brie d’Hurlevent, il fit même passer une motte de beurre pour du fromage doux des Mag’har. Mais le pire fut quand il montra du Maasdam à une cliente qui cherchait justement du Bleu des Causses, en présentant celui-ci comme étant du bleu de Darnassus :

« Mais il est tout jaune votre bleu !
- Au moins s’il est jaune au lieu d’être bleu ça vous garantit qu’il n’est pas piqué de vers, et puis vous savez c’est pas moi le traducteur pourri de chez Blibli qui ai été foutu de faire passer un bout de tomme sèche pour du bleu. Reconnaissez aussi que les Amerloques ne sont pas doués pour créer leurs icônes de fromage, ils devraient prendre des Français.
- Mais mon bon monsieur, redescendez un peu sur Terre, n’importe qui peut voir que ce fromage c’est du Maasdam. Il faut arrêter de vivre dans vos jeux vidéo qui vous déconnectent de la réalité et revenir un petit peu vivre en société.
- Ah oui, vous avez raison, le Roquefort c’est Société ! Et il y a du vert dedans, mais pas de vers, meuhahahah !
- (Mais il est complètement siphonné !) Bon je vais aller voir ailleurs jeune homme, ce n’est pas grave. »

Et voilà, cependant malgré ses déboires on ne le vira pas tout de suite, car paradoxalement son sens de l’imagination émoustillait la curiosité de certains clients qui achetèrent ces curieux fromages importés directement d’Azeroth. Ca lui sauva la mise un petit peu et en repartant chez lui ce soir là il voulut faire une surprise à Catherine, une excellente recette de chef… La très célèbre Omelette au goût étrange. Comme il ne trouverait pas d’œuf de roc, il partit acheter des œufs qui les remplaceraient à savoir des œufs centenaires de canard qu’il trouva au magasin chinois du centre commercial se disant que ça donnerait sûrement un goût étrange au plat, à Carrefour il prit tout un stock d’emmental « N°1 » les montagnes d’Alterac n’étant pas la porte à côté, et pour les épices fortes il ne sut que choisir, c’est donc ainsi qu’il acheta tout un stock d’épices qu’il utilisa en totalité afin de renforcer le goût de cette omelette, cuisinant amoureusement pour son amie. Curieusement ce soir-là Catherine en arrivant dans l’immeuble sentit une odeur nauséabonde dans le quartier qui lui fit faire une moue plus que détestable –sans doute les Chinois du 5e qui faisaient des leurs-, et plus elle s’approchait de son logis et plus elle craignait le pire. Arrivée devant sa porte elle comprit et prenant une grande bouffée d’air encore un peu frais elle entra sa tête dans l’appartement pour lancer à la cantonnade : « Ce soir je dîne avec des copines, débrouille-toi il reste du Kit&Kat dans le placard ».

Le lendemain, Bernard se faisait porter pâle parlant à son patron au téléphone d’une intoxication alimentaire, ce dernier ne le congédia peut-être pas mais il lui dit de revenir rapidement s’il voulait garder sa place. Au moins restait-il de l’espoir pour lui et pour Catherine.

Fin de l’épisode
Mais voilà que nous arrivons à la fin de l’épisode et tant de questions restent encore sans réponse : Y aura-t-il un jour une intrigue à ce feuilleton ? L’histoire va-t-elle enfin commencer ? Qui ici n’a jamais participé à un raid sur la Croisée (comme attaquant ou défenseur) ?

Vous saurez tout ça dans l’épisode 5 de Nolife : Tauren, mon ami !
 




[ Édité 15 octobre 2009, 08:06 ]

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Temax
16 octobre 2009, 11:13
Membre enregistré #469
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Messages: 1230

Et bientôt mesdames et messieurs : l'épisode V.

 

Roulement de tambour.

 

 

 

Encore ! Encore !

 

 

 

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Nowwhat
17 octobre 2009, 07:58
Membre enregistré #59
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Messages: 2918

NOLIFE

Episode 5 :
Tauren, mon ami.

Depuis l’épisode malheureux de l’omelette au goût étrange, d’autres catastrophes culinaires s’étaient succédées au logis de Bernard et Catherine, et l’humeur de chacun d’eux avait pris avec le temps une teinte houleuse à l’exemple d’une houle au miel des Hinterlands. Notre ami Bernard avait certes toujours son emploi, cependant celui-ci lui prenait à présent beaucoup de temps et sa vie de couple déjà peu folichonne en prenait un coup : eh oui, dans son temps libre restant il n’y avait plus beaucoup de place alors naturellement WoW prenait toute la place restante, il n’allait quand même pas arrêter ce qui faisait toute sa vie juste pour une fille. Ces dames seront scandalisées sans doute par ces propos, mais ce n’est pas ma faute si Bernard est un nolife impénitent (enfin si… mais chut, faut pas le dire !), et en dépit des apparences j’aime beaucoup Catherine car c’est une femme pleine de bon sens qui a un cœur d’or et personnellement je trouve qu’elle mérite mieux que ce tapis de souris ambulant et comme vous allez le voir elle va encore faire les frais de sa gentillesse.

« Qu’est-ce que c’est que ça !? » s’exclama Catherine soudain furieuse en sortant de la chambre à coucher.
- Heu… de quoi ? Attends excuse-moi, tu peux me sonner plus tard ? répondit Bernard captivé par son écran. Ouais parce que tu vois là je suis en plein BT et en plus c’est super-chaud, on se traîne un boulet de gnome qui est même pas fichu de lancer une boule de feu.
- Tu vas arrêter de jouer et revenir dans notre monde tout de suite !!! expectora la jeune femme en fulminant.
- Bon ouais, tu veux quoi ? demanda Bernard quittant à regret son écran. Oh meeeeerde ! Et voilà je suis mort ! T’es contente ?
- Ecoute-moi !!!!!!! continua Catherine qui bavait maintenant comme un chien enragé. Explique-moi ce que c’est que çaaaaaaa !!!!!!!!
- Oh meeerde… »

Catherine tenait entre ses mains un superbe poster de WoW avec dessus une jeune femme répondant au nom de Jaina Port-Vaillant et qui posait dans son plus simple appareil. Naturellement Bernard sut tout de suite que c’était mauvais pour lui et il tenta de chercher une excuse à peu près valable.

« Ecoute, c’est rien, ce n’est qu’une simple photo d’un ami qui fait du fanart, c’est de l’art. Entre nolifes on en est tous là… et puis moi encore, je suis pas si grave. Je t’assure qu’il y a pire, un jour en Orneval j’ai vu un druide elfe de la nuit assis qui se paluchait comme un cochon en pensant à Tyrande et ça lui faisait tellement de bien que toutes les dix secondes il se transformait en ours tout en crachant des cris rauques et aussi en lamantin en gémissant comme un phoque. Voilà et puis tout le monde le fait, tu sais…
- Ah oui, et ça aussi tout le monde le fait ? rugit Catherine en lui montrant des photos-montages sur lesquels on le voyait en train de s’éclater dans toutes les positions avec les plus jolies femmes d’Azeroth de Jaina à Tyrande en passant par Mlle Dana.
- Oh c’est rien ça non plus, tu sais c’est juste une relation #!%##%%!@oire entre nous. Il n’y a rien que la morale réprouve, c’est pas comme si j’avais violé Anduin ou Billy McLure.
- Parce qu’en plus ça t’amuse ces c****ries ??? Jaina Port-Vaillant, en plus elle a un nom encore plus pitoyable que le tien, pourquoi pas Port-Salut pendant qu’on y est, et quand est-ce que tu passes à la Grosse Bertha ? T’es vraiment qu’un paillasson !
- Mais c’est mon nom, et j’en suis fier. Et moi au moins je m’appelle pas Lépure comme Madame, et mon grand-père c’est pas une vache lui !
- Tu repars avec ça !!! Tu vas voir (elle se saisit d’un pot de chambre peint en bleu turquoise).
- Non ! Pas mon Bock de la Fête des Brasseurs ! »

Et voilà, c’était reparti. Encore une bagarre. Rapidement le mobilier fut entièrement démoli, comme de coutume, certains voisins leur avaient d’ailleurs demandé s’ils avaient des actions chez IKEA étant donnée la fréquence de leurs disputes. Seulement cette fois-ci il n’y eut pas que le mobilier qui cassa… L’amour de Bernard et Catherine devait une fois pour toutes voler en éclat. C’est ainsi qu’après leur dispute, alors que Bernard pour se calmer les nerfs était parti dans la Vallée des épreuves afin d’abuser de grey kill sur des niveaux plus que bas, c’est ainsi donc que Catherine prit ses affaires et s’en alla vivre ailleurs, sans doute chez ses parents ou peut-être quelque amie, le temps de refaire sa vie avec un homme qui saurait prendre soin d’elle. C’est ici que Cathie sort de notre histoire. On te dit adieu Catherine, et on te souhaite de retrouver rapidement du boulot dans une autre fanfic ou tu pourras avoir l’homme que tu mérites, voilà et prends cette peluche murloc en cadeau de la part de tout le staff et euh… ah oui, pense à réclamer tes ASSEDIC. Je vous l’avais dit que je l’aimais bien Catherine, certes je l’ai virée, mais bon elle part pas sans rien non plus et c’est vrai que c’est pas elle qui avait décroché le premier rôle…

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Bernard avait donc continué seul sa vie de nolife, et il était devenu nolife plus que jamais, même son métier était toujours teinté de cet univers magique qu’est celui de Warcraft. Cependant la solitude lui pesait quand même lorsqu’il rentrait le soir dans cet appartement vide, mais il continuait toujours et toujours dans ce rythme pathétique. Un soir qu’il rentrait de la Croisée, c'est-à-dire Carrefour, il passa en trombe dans le salon pour aller s’étendre un peu sur son lit et après continuer ses activités wowesques quand il entendit une voix bovine lui dire : « Salut mon pote ! » Sans même se retourner il continua en répondant par un salut évasif puis s’étendit sur le lit. Après un moment de calme il entendit comme un bruit dans le salon, la télévision était allumée. Bizarre, se dit-il, je n’avais pas allumé la téloche pourtant. Cependant ce détail ne le choqua pas outre mesure jusqu’à ce qu’il se rappelât d’avoir entendu une voix le saluer ; de plus en plus intrigué il retourna dans le salon en passant furtivement sa tête par l’embrasure de la porte : une chose était avachie (c’est le cas de le dire) sur son canapé.

« Mais qu’est-ce que c’est que ça ? fit Bernard interloqué.
- Ah ben voilà, t’as récupéré un peu, répondit l’inconnu.
- Mais que fout ce tauren dans mon salon ???
- Ah ça te la coupe n’est-ce pas ? lui fit le tauren à la peau rousse et aux cornes longues et noires. Allez viens t’installer à côté de moi, ils rediffusent Taxi. J’adore ce film.
- Mais qui es-tu ? D’où est-ce que tu sors ?
- Ben je suis ton ami imaginaire, pardi.
- Hein ? Mon ami imaginaire…
- Ben quand les gens vivent seuls trop longtemps, généralement ils se mettent à avoir un ami imaginaire, pour leur tenir compagnie.
- Mais pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur un tauren ? J’aime pô les taurens, soupira Bernard qui se demanda s’il ne manquait pas tout simplement de sommeil.
- Allez dépêche-toi Bernie, en plus j’ai looté des apéricubes dans ton frigo. Y en a même au bleu de Darnassus et des spéciaux Halloween au potiron. Tu veux des bonbons, j’ai des fraises Tagada ?
- C’est pas vrai, sanglota Bernard, qu’est-ce qu’il me parle de la Sanssaint cet ahuri… pour le coup c’est des bonbons et des bêtises. »

Bernard désespéré s’installa à côté du tauren ne sachant plus quoi penser alors que le tauren allait chercher quelque chose dans la cuisine. Il en revint deux minutes plus tard :

« Trop pur, j’ai trouvé de la RedBull. T’en veux ? » dit-il à Bernard le regard absent et qui tendait une main fébrile pour saisir la canette. « A propos, j’ai oublié de me présenter, je m’appelle Rumsteck, c’est beau hein ? Mes parents ne voulaient pas que j’aie un de ces prénoms ringards comme Hamuul, Cairne ou Magatha. Alors ils m’ont donné un prénom à la mode, en ce moment tous les petits taurens portent des noms comme ça. Mon nom de famille c’est Too-Hoof. »
- Hmm… Trop-Sabot ? Ca veut rien dire ça, fit Bernard toujours dans un état second.
- Mais non idiot, ça veut dire Trop-Ouf !
- Sans déc’ ? dit le nolife en essayant de prendre un air sérieux.
- Meuuuuh non Bernie, j’te fais marcher et tu as couru comme un Cours-la-Côte. Mon vrai nom c’est Totem-qui-Craint.
- Ca j’avais cru remarquer, termina Bernard plus atterré que jamais. »

La suite de la soirée fut vraiment une épreuve pour Bernard qui subissait toutes les avanies possibles de la part de son hôte indésirable. Après le film il décida de se changer les idées en se connectant sur son jeu favori, mais il lui fut impossible de jouer car Rumsteck passa Dieu sait comment au travers de l’écran et se retrouva au milieu du jeu dans lequel il continuait de harceler Bernard : « Oh t’as vu, j’t’ai oneshot ! T’es vraiment un gros noob ! » Le résultat fut tel que Bernard arrêta de jouer, partit prendre un cachet puis alla se coucher en espérant que demain serait un autre jour, un jour sans tauren.

« Euh, Bernie, je dors où ?
- Trouve-toi un pré, moi je dors !
- Mais… euh… j’ai peur tout seul dans le noir »

Seulement, le temps ne devait pas donner raison à Bernie, euh… Bernard. En effet Rumsteck était toujours là et avait dormi à ses côtés, il avait même fini par le suivre au boulot à son insu naturellement. Bernard retrouvait confiance en lui en travaillant comme il n’avait plus le tauren sous les yeux, mais ça ne devait pas durer. Sa collègue vint le trouver et lui demanda si c’était lui qui avait fait une pile gigantesque avec les fromages et qui avait croqué dans les saucissons, compte tenu de ses précédents il était le suspect n°1 mais il prétexta qu’il était innocent. Cependant plus tard sa collègue revint le voir avec toujours plus de soupçons : « Il y a quelqu’un qui a descendu tout un tas de canettes de RedBull, tu es sûr que tu n’y es pour rien ? » Bernard commença à être pris d’angoisse, certains connaissaient son addiction à la RedBull. « Et on a aussi mangé des andouilles. » C’est alors que Bernard entendit derrière lui une voix qui dit : « Ces andouilles ne valaient pas la mienne, tu veux que je te la montre Bernie ? » Oh non, pas lui, pas encore, … pensa notre héros. « Cette bonne femme, moi à ta place je lui donnerais de l’andouille pour lui montrer qui est le mâle ici, regarde sa démarche en plus : on dirait un trotteur des plaines. » Bernard qui avait pourtant le coupable sous la main se refusa à dire à sa collègue le nom du coupable, car à coup sur on l’aurait pris pour un fou et ça n’aurait que plus prouvé sa culpabilité, aussi se tut-il. Mais les choses n’allaient pas s’en arrêter là, car un soir le patron en personne vint le trouver et lui dit :

« On a trouvé de nouvelles canettes vides de RedBull dans le magasin, mon petit Bernard. Et pire que tout, on a étalé de la litière pour chat au rayon animalerie et quelqu’un (regard au-delà de la suspicion, c’est de la certitude à ce niveau) a fait une grosse bouse de vache. Vous avez quelque chose à répondre ?
- Ben, je, euh… Ce n’est pas moi. Vous n’allez pas le croire mais c’est un tauren qui me harcèle depuis hier soir, il ne fait que des conneries, je n’en peux plus.
- C’est donc bien ce qu’on m’avait dit, vous êtes drogué à la RedBull. Désolé, mais tous les soupçons sont sur vous et là j’en suis certain… Désolé mon petit Bernard, mais… vous êtes viré. »

Bernard tomba à genoux, le regard vide, … Il n’avait plus rien, sa vie était plus que foutue. Qu’allait-il devenir ? Rumsteck s’approcha de lui et lui glissa à l’oreille se voulant rassurant : « Ne t’en fais pas Bernie, je suis toujours là, je ne t’abandonnerai pas. » Et Bernard éclata en sanglots.

Fin de l’épisode 5

Tant de choses pourtant restent en suspens : Que va devenir Bernard ? Rumsteck trouvera-t-il sa place dans un Buffalo Grill ? Catherine reviendra-t-elle ?
Rassurez-vous, nous répondrons à ces questions dans l’épisode 6 de Nolife : le Spleen d’Auberdine.



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Nowwhat
17 octobre 2009, 08:48
Membre enregistré #59
Inscrit(e) le: 20 octobre 2006, 14:11
Messages: 2918

Bien sur, ces histoires ne sont pas les mienes {#;)}

 

La source : Les forums de World of Warcraft - FR - "NOLIFE 2: la quête de l'audimat" par Kholslow (Marécage de Zangar).



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Temax
17 octobre 2009, 18:18
Membre enregistré #469
Inscrit(e) le: 18 septembre 2009, 14:04
Messages: 1230

Bah, de toute façon, je peux pas accéder à ce site à mon boulot.

 

Si tu peux continuer à le publier sur notre fofo, ça serait sympa.

 

 

Merci Nono

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